Pheradi Maius
Texte redigé Par Mahbouba Yahyaoui, Conservateur en Chef,
Ouvrage utilisé pour la rédaction de l’article : Samir Aounallah, Pheradi Maius, Sidi Khlifa, Tunis, 2004, 16 p.
Pheradi Maius · Sidi Khalifa · Sousse, 36° 14′ 58″ N, 10° 23′ 57″ E.
Pheradi Maius située au Nord-Est de la Byzacène, à 35 km au Sud-Ouest de Pupput et à 10km au Nord-Ouest d’Uppenna, les ruines de Pheradi Maius s’étendent près du village homonyme de «Sidi Khelifa».
Sidi Khélifa, un petit village maraboutique qui tire son nom de Sidi Khelifa Slâani, relevant de la délégation de Bouficha, située entre Hammamet et Sousse. On peut y arriver par la route nationale GP1, en prenant une bretelle qui mène à Aïn Errahma puis à Sidi Khélifa. Cette bretelle existait dès l’antiquité et permettait de joindre, outre Pheradi maius, Mediccera, Abthugni, Semta, thuburbo maius…
Le site archéologique Pheradi Maius, appelé par les habitants du village « Fradis ». Les ruines de ce site s’étendent sur une superficie de quarante hectares, Occupent deux collines traversées par un ruisseau, formé depuis que le cours d’eau principal fut détourné en aval de son ancien lit par les travaux de captage. Par temps de pluies ce site se transforme en véritable bassin de réception des eaux fluviales qui ne cessent, de menacer les monuments du site.
Toponyme
Pour les voyageurs, les géographes et les explorateurs qui visitèrent ces lieux au XIXe siècle, ont approprié le nom antique de la ville Aphrodisium de Ptolémée et le Grassi de Procope. En revanche, le toponyme Pheradi Maius (pheradi la grande) a été identifié grâce à une inscription latine, dédicace d’un notable local, Marcus Barigbalus Pheraditanus Majus, à Neptune Auguste pour le salut de l’empereur Antonin le Pieux (138-161 ap. J.C.), découverte lors des fouilles effectuées au forum en 1926 par Louis Poinssot.
Néanmoins l’Henchir Sidi-Khalifa portait encore à une époque récente le nom d’Henchir Fradise, il y a lieu, de toute évidence, d’y reconnaître Pheradi Majus. Comme en témoignent les noms inscrits sur la base de Neptune, Pheradi Majus n’était à l’époque où elle fût gravée qu’une simple « civitas », soit sous Antonin, soit postérieurement le jus municipii, lui fut accordé et plus tard. Une base récemment découverte semble le prouver, le jus coloniae, omme Uppenna, Bija, Segermes et Vita. Pheradi Majus appartenait à la Byzacène et n’était de même de son homonyme Pheradi Minus, patrie de l’historien Victor de Vita, dont l’emplacement n’a pas encore été retrouvé. En outre, Pheradi Maius devrait correspondre à l’oppidum Paradae, la ville de Parada, du Pseudo-César et à la Phara du géographe Strabon. Outre ces données littéraires, l’archéologie nous éclaire sur l’ancienneté préromaine de cette ville.
Aperçu Historique
Les sources anciennes sont fort discrètes sur la ville signalée par des documents chrétiens qui nous apprennent qu’un évêque catholique de pheradi maius était présent à la conférence de Carthage en 211. Au printemps de l’année 46av. J.C. au lendemain de la bataille de Thapsus avec la victoire de César, l’armée défaites se sont arrêtés dans une ville nommée Parada. Une autre source mentionne par strabon que les soldats de Scipion brûlèrent une ville qu’il nomme Fara. Les fouilles reprises par l’Institut National du Patrimoine dirigées par Samir Aoun Allah approuvent l’existence de la ville au moins depuis le IIIe siècle av. J.-C. et elle fût abandonnée que vers le XIIe siècle.
Le statut juridique de Pheradi Majus évolue progressivement : d’Oppidum à l’époque de César, elle est élevée au rang de municipe latin au IIe siècle sous le principat Marc Aurèle, puis, à une date inconnue, au rang de colonie romaine. Pour l’Antiquité tardive, l’historien byzantin Procope de Césarée, dans son ouvrage Bellum Vandalicum (Histoire de la guerre des Vandales), évoque la richesse de la région de Pheradi Maius au moment de la reconquête byzantine.
Historique de recherche
La plupart des monuments qu’on observe aujourd’hui à Pheradi Maius sont connus depuis les premières fouilles qui y furent pratiquées dès le début du XXe siècle.
Les fouilles de R. Cagnat en 1926 avaient permis un déblaiement partiel du Nymphée et des deux places au nord et au sud de ce monument ainsi que la mise au jour de quelques éléments architecturaux et quelques inscriptions latines. Entre les années 1967 et 1968 ont été réalisées des campagnes pour la protection du site de Pheradi Maius et de ses monuments par les services de l’Institut National d’Archéologie et d’Arts (INAA). C’est à l’occasion de ces campagnes que furent complètement déblayés le nymphée, les deux places et les thermes.
Des sondages effectués dans le forum de cette ville ont révélé une occupation qui remonte au moins au IIIe siècle av. J.-C.16. Il s’agit donc d’un site d’origine préromaine dont l’occupation fut continue jusqu’au Moyen Age. Toutefois, ces données restent incomplètes pour un site dont les ruines s’étendent sur environ 40 hectares et qui n’a jamais connu un projet de fouilles programmées, exception faite de quelques sondages encore inédits dans une villa à l’Ouest des thermes et dans une église à l’entrée nord du site.
La plupart des monuments connus de Pheradi Maius se trouvent essentiellement autour du centre civique et remontent au Haut-Empire. De cette même période d’essor économique et démographique, un quartier d’habitat se développa sur la colline à l’Ouest du forum comme en témoignent les vestiges de bâtiments encore visibles sur le sol. Les alignements des murs nous donnent une idée relativement claire sur l’importance des rues et des ilots.
Les Monuments
L’accès au site se fait par un petit chemin qui mène à la porte monumentale, entrée du centre civique. Les dernières fouilles de Pheradi Maius n’ont concerné que ce secteur de la ville où se concentrent les bâtiments principaux.
L’accès au site se fait par un petit chemin qui mène à la porte monumentale, entrée du centre civique. Les dernières fouilles de Pheradi Maius n’ont concerné que ce secteur de la ville où se concentrent les bâtiments principaux.
Au sommet de la colline boisée qui surplombe le site on trouve les parois d’un temple dédié à Venus et transformé en forteresse à l’époque byzantine et le forum et ses principaux annexes. De là, une belle porte qui donne l’accès aux monuments les plus importants : le nymphée, le quartier administratif : la curie (sénat local), le marché avec son portique, sa cour et ses petites boutiques, les grands thermes et l’amphithéâtre. A côté, on trouve le capitole et ses trois ceallae destinées à recevoir les cultes de la triade capitoline : Jupiter, Minerve et Junon.
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La porte du forum
Coordonnées Géographiques : 36’14’56″ N, 10°24’59″ E
Date de classement : 22 Mars 1899.
Du côté nord du site, on trouve une grande porte monumentale Bab fradis, composée d’un arc reposant sur deux piédroits. Chaque piédroit est décoré dans sa face extérieure par une niche qui devait abriter les divinités protectrices de la cité. C’est un arc reposant sur deux piédroits flanqués de deux niches, au-dessus, deux blocs en saillie et parallèles ressemblent à des consoles. Sur la face interne de l’arc, regardant vers le forum, deux demi-colonnes engagées asymétriquement dans les piédroits.
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Le nymphée
Coordonnées Géographiques : 36°14’54″ N, 10°23’59″ E
Date de classement : 22 Mars 1899.
Cette porte était probablement reliée, à un autre monument par une colonnade que semblait l’indiquer une amorce d’arcade qui se remarque au-dessus de la colonne engagée dans le pied droit oriental de la porte triomphale. Cet ensemble aurait ainsi formé une arcade construite avec des blocs de grand appareil, au total cinq arcs, abritait cinq bassins. La source jaillissait du fond du bassin qui se trouve à l’Est.
Une canalisation par le biais du trop-plein, assurait le remplissage des autres bassins. Un sixième bassin permet l’évacuation des eaux par une canalisation qui traversait la grande place et qui passait sous le portique Est du marché. Les eaux évacuées alimentaient d’autres monuments comme les grands thermes.
Le bassin central est plus grand et relié par deux arcs à une petite cella qui se trouve au fond. Celle-ci abritait une base écrite en marbre blanc, en latin dédiée au dieu Neptune.
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Les grands Thermes
Coordonnées Géographiques : 36°25’147″ N, 10°40’047″E.
Premier monument que rencontre le visiteur de Pheradi Maius.il a été dégagé en 1972 et n’a fait l’objet d’aucune étude particulière. D’une superficie d’environ 500 m², l’accès se fait par l’Ouest.
Ils se composent de plusieurs salles : un vestibule, des latrines semi-circulaires, une grande salle ornée de mosaïques, un frigidarium, un tepidarium et un caldarium. Aux alentours des thermes, gisent des nombreux vestiges de bâtiment hydrauliques en rapport avec l’alimentation en eau des thermes.
Le pavement en mosaïque du vestiaire (apodyterium) Crédit des photos : Ali Dabbaghi |
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Place du Forum
Coordonnées Géographiques : 36°14’54″ N, 10°23’59″ E
A droite de la porte triomphale on trouve la place du forum, orientée est-ouest et entourée d’un portique au Sud, à l’Est et au Nord. Il s’agit d’un ensemble de trois bâtiments accolées et dégradées par les arracheurs de pierres. L’édifice central est légèrement surélevé ; au nord un autre bâtiment non identifiée mais il est fort possible que l’on soit en présence de la basilique civile.
Il se termine par une abside et au fond, se trouve une inscription latine encore en place qui daterait de l’époque tardive. Elle affirme que la déesse Concorde préside aux entreprises et au débat de la curie de Pheradi maius.
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Place du marché
Coordonnées Géographiques : 36°24’78″ N, 10°40’01″ E
Après avoir franchi la porte monumentale, on découvre un monument de forme générale à vacation commerciale situé sur à gauche du site. Le marché est constitué d’une cour entourée d’un portique dallé, il est pourvu de cinq boutiques, qui occupent le côté nord, et de trois boutiques du côté est.
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L’schola ? Club de sodalité
Coordonnées Géographiques : 36°24’83″ N, 10°40’02″ E
Accolés au marché, le vestige d’un monument encore imparfaitement dégagé sur des blocs taillées croissant sur hampe avec le chiffre deux, tige de millet… augurent l’importance du monument pour la communauté scientifique, car il pourrait être question d’un club de sodalité ayant pour insignes le chiffre deux et la tige de millet ( ?). Le monument demeure toujours très peu étudié et partiellement dégagé. Le seul indice qui nous autorise d’y reconnaître un club de sodalité est la présence d’un insigne d’une sodalité africaine : un croissant sur hampe accosté de deux barres. La hampe du croissant doit donc intervenir dans le décompte de chiffre trois. Il s’agit de l’insigne de la célèbre adhésion des Télégénies
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Le temple- capitole ?
Coordonnées Géographiques : 36° 14′ 49″ nord, 10° 24′ 09″ est
Date de classement : 22 Mars 1899
Devisée en trois compartiments (cellae) de dimensions inégales. L’accès se fait à l’origine depuis la grande place dallée, trois marches marquent encore l’escalier qui courait sur environ 25m, le long de la façade principale monument.
Crédit des photos : Ali Dabbaghi |
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Le complexe religieux
Coordonnées Géographiques : 36°24’717″ N, 10°40’253″ E
Date de classement : 22/03/1899
C’est le monument le plus spectaculaire du site longtemps identifié a une forteresse byzantine, il s’agit en réalité d’un ensemble religieux composée de plusieurs temples. Cette identification repose sur le texte d’une inscription latine atteste qu’un notable de la ville a offert aux temples des gradua, des gradins et des escaliers monumentaux relier dans l’antiquité au forum.
Le monument st construit avec des blocs en pierre de calcaire. Ce monument n’a conservé que des soubassements comprenant deux étages de chambres et de caveaux, l’étage supérieur totalement disparu ayant été éclairé par trois fenêtres qui regardaient la mer.
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L’amphithéâtre
Coordonnées Géographiques : 36°25’00″ N, 10°39’71″ E
La photo aérienne et les images satellitaires révèlent une cavité ellipsoïde qui correspondrait à l’amphithéâtre de la ville. Cet amphithéâtre mesure, selon Cagnat (1885 : 17) 38 pas de largeur. A la fin du XIXe siècle, une très petite partie du podium était encore debout. Toutefois que les insignes de sodalités représentées en relief sur le piédroit de la porte et sur un bloc au milieu des ruines de la schola pouvaient nous enseigner sur l’ambiance des scènes de chasse, les venationes, organisées dans l’aréna de l’amphithéâtre de la ville.
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Complexe artisanal
Tout le secteur situé entre le forum et l’amphithéâtre, grand quartier d’habitat sous le Haut-Empire, était transformé en quartier artisanal avec un essor particulier durant la période vandale. On y produisait essentiellement de la céramique fine et, à l’époque byzantine, également de la chaux. L’arrêt de ces activités dans la deuxième moitié du VIIe siècle marque le début de l’abandon définitif de la ville antique de Pheradi Maius. Dans le cadre d’un projet de recherches archéologiques sur le site, (Ben Moussa (M.), Jebari (S.), Ferjani (M.) et Hajri (H.) 2020, Fouilles dans le quartier artisanal de Phéradi Maius Sidi Khelifa – Tunisie), des sondages ont été pratiqués dans le quartier artisanal tardif. Il est constitué de plusieurs fours, de leurs annexes et de leurs dépotoirs. Ce complexe s’est développé progressivement et semble refléter dans son évolution les différentes périodes de l’histoire du Pheradi Maius.
Crédit des photos : Ali Dabbaghi |
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Les ateliers de céramique
Un quartier d’activités artisanales est localisé à l’Ouest et au Nord-Ouest du forum destiné à la production céramique tardive. A l’origine, cette partie du site était un quartier d’habitat avant de se métamorphoser, entre le IVe et le VIIe siècle, en une zone industrielle dont la production de la céramique constituait la principale activité : de nombreuses structures destinées aux différentes étapes de la chaîne opératoire d’un artisanat céramique sont encore visible sur le site. Une dizaine de fours ont été localisés et dont la production a connu une large diffusion méditerranéenne. L’atelier de Sidi Khalifa, connu de longue date grâce aux travaux de Mackensen (1993), Ben Moussa (2007) et de Bonifay (2004), est un atelier principalement tardif péri-urbain et urbain. Une abondante céramique (sigillée et commune) de surface et des traces d’une dizaine de fours, souvent arasés, sont remarquables dans la partie Sud-Ouest du site, en bordure du tracé actuel de l’oued, non loin de l’amphithéâtre.
Crédit des photos : Ali Dabbaghi |
Bibliographie
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- Contencin, « Le véritable nom d’Aphrodisium », dans Bull. Société archéologique de Sousse, 19, 1928, p. 32-33
- Ennabli, PheradiMaius, Africa 3-4, 1969-70, 225-237.
- Pellegrin, «Contribution à l’étude de la toponymie tunisienne, 1950.
- Pellegrin, «Contribution à l’étude de la toponymie tunisienne. Notes sur l’étymologie de Pheradi Maius : Henchir fradis ou Henchir Sidi Khalifa (Tunisie)», IBLA, 50, 1950, p. 203-206.
- Brun, «Etude technique des productions de l’atelier de Sidi Khalifa (Pheradi Maius, Tunisie): Céramiques culinaires, sigillées et cazettes». En: Bonifay, M., Treglia, J.-C. (éd.), Late Roman Coarse Wares, Cooking wares and Amphorae in the Mediterranean. Archaeology and Archaeometry, Vol. II, BAR International Series 1662 (II), 569-580.
- Brun, Céline, « Etude technique des productions de l’atelier de Sidi Khalifa (Pheradi Maius,Tunisie) : Céramiques culinaires, sigillées et cazettes », dans Bonifay, M., Treglia,J.-C. (éds.),Late Roman Coarse Wares, Cooking wares and Amphorae in the Mediterranean. Archaeology and Archaeometry, Vol. II, Oxford, British Archaeological Reports International Series 1662 (II), 2007, p. 569-580
- Rakob , Pheradi Maius (Hr. Fradis ou Hr Khalifa – Tunisie), Itinéraires, 263-268 … Karthago, 4, 153-167. 1979,
- Fareh, Pheradi Maius. Un Site en Instance de Valorisation Et de Mise en Valeur, in Africa Et Moesia ; frontières du monde romain. Partager le patrimoine de l’Afrique du nord et du bas Danube. Borders of the roman world. Sharing héritage of North Africa and the Lower Danube, Coord. Abdellatif Mrabet (Bohiltea) Mihut, La commission nationale de la Roumanie pour l’UNESCOUniversité de Sousse (Tunisie) – Université de Bucarest (Roumanie). https://fr.scribd.com/document/613084681/Hedi-Fareh-Pheradi-Maius-Un-site-en-instance-de-valorisation-et-de-mise-en-valeur
- Carton, « Excursion à Pheradi Maius », dans Bulletin de la Société Archéologique de Sousse, 19, 1928, p. 26-28.Carton, Louis, « Henchir Sidi Khalifa (Aphrodisium ?) », dans Bulletin de la Société Archéologique de Sousse, 1903, p. 26-32.
- Carton, Henchir Sidi Khalifat, Bulletin de la société archéologique de Sousse, 1903/1, pp.26-32.
- Poinssot, « Pheradi Majus », CRAI, vol. 71, no 1, 1927, p. 62-65.
- Poinssot, «Deux notes sur des inscriptions nouvellement découvertes en Tunisie», BAC, 53-60. 1927
- Poinssot, «Pheradi Majus», CRAI, 71e année, N. 1, 62-65. 1927
- Poinssot, «Une inscription de Pheradi Majus», CRAI, 76e année, N. 1, 68-75. 1932.
- Poinssot, Une inscription de Pheradi Majus, Comptes rendus des séances de l’Académie des Inscriptions et Belles-Lettres Année 1932 76-1 pp. 68-75.
- Moussa, Sonia Jebari, Maher Ferjani, Hédi Hajri, « Fouilles dans le quartier artisanal de Pheradi Maius / Sidi Khelifa (Tunisie) : résultats préliminaires », dans Víctor Revilla Calvo, Antonio Aguilera Martín, Lluís Pons Pujol, Manel García Sánchez (éds.), Ex Baetica Romam. Homenaje a José Remesal Rodríguez , Edition de l’université de Barcelone, 2020
- Moussa, Sonia Jebari, Maher Ferjani, Hédi Hajri, Notes sur l’étymologie de Pheradi Maius: Henchir fradis ou Henchir Sidi Khalifa (Tunisie)» IBLA, 50, 203-206.
- Procope, La guerre contre les Vandales, Texte traduit et commenté par D. Roques, Paris 1990.
- Zucca, « Un artifex di Pheradi Maius? A proposito di una scultura fittile delsantuario di Thinissut (Africa Proconsularis) », Gerión, 22, 1, 2004, p. 355-366
- Aounallah et Fréderic Hurlet, « Deux nouvelles inscriptions latines de Pheradi Maius- Sidi Khlifa (Tunisie) », dans Epigraphica, LXXXI, 1-2, 2019, p. 33-55.
- Aounallah, Pheradi Maius: Sidi Khlifa, Tunis, Agence de mise en valeur du patrimoine et de promotion culturelle, 2004, 16 p.
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